Le secteur de l’immobilier en France

Le secteur de l’immobilier est très connu et populaire. Il attire souvent les jeunes gens qui doivent choisir leur orientation professionnelle. Cependant, malgré son importance, ce domaine reste assez flou dans l’imaginaire commun. On fait le point afin d’essayer d’y voir plus clair.

L’immobilier, qu’est-ce que c’est

Le secteur immobilier, syndic de copropriété
Le secteur immobilier

Ce terme assez général désigne toutes les activités commerciales ou privées qui touchent aux biens immobiliers. Cela peut englober des activités de gestion, les transactions en rapport avec ces biens. Mais cela ne s’arrête pas là. Ce secteur comprend aussi ce qui a rapport au logement, à la construction, à l’urbanisme, au conseil, à la gérance…

Quelle est la différence entre mobilier et immobilier ? Le mobilier peut être déplacé, pas l’immobilier. Ce dernier terme peut donc concerner un terrain nu (il s’agit d’un terrain sur lequel rien n’est encore construit) ou un bâtiment (qu’il s’agisse d’habitations, de bureaux…).

Les métiers de l’immobilier

Les métiers de l’immobilier sont nombreux, et très différents. Cela ne se limite pas à la profession d’agent immobilier. Ce métier, certainement le plus connu du secteur, fait office de bras droit des personnes en recherche de logement. Il sait évaluer les biens, organiser les visites, gérer les contrats… Qu’il s’agisse de vente ou de location.

Mais il ne s’agit pas du seul métier du secteur, loin de là. Par exemple, il existe également le métier de syndic de copropriété. Le syndic, ou gestionnaire de copropriété, est en charge de la gestion des parties communes d’une copropriété. Une copropriété et un bien immobilier en partage, c’est-à-dire un regroupement de plusieurs propriétaires au sein d’un même immeuble, par exemple. Le syndic de copropriété gère les parties communes, la sécurité de l’immeuble, sa comptabilité, etc. Il est en relation étroite avec les propriétaires, et les rencontre au minimum une fois par an lors des assemblées générales (les AG). Fin 2017 en France, on comptait 12 200 syndics de copropriété.

Un autre métier du secteur est celui d’expert immobilier. Celui-ci doit estimer la valeur d’un bien, que ce soit pour la vente ou pour la location. Il doit expertiser le bien lors de sa visite. Ces biens peuvent être des habitations, des entreprises, des locaux commerciaux… Enfin, il rédige son rapport d’expertise. Il travaille en liens étroits avec l’agent immobilier.

Le promoteur immobilier a plutôt un rôle commercial. Il a pour mission de chercher et d’acheter des terrains. Ensuite, il s’occupe de financer les constructions qui y sont faites, de les surveiller… Son objectif final est de commercialiser le produit fini. Malgré deux noms de métiers qui se ressemblent, le promoteur a peu en commun avec l’agent immobilier. Il est bien plus commercial, doit se montrer imaginatif… Il fait office de maître d’ouvrage.

Le juriste immobilier, quant à lui, effectue comme son nom l’indique un rôle de conseil juridique. Son rôle est d’appliquer les règles et les lois du métier. Il défend les intérêts des personnes qu’il a pour mission de conseiller. Entre autre, il s’occupe des actes authentiques de vente. En cas de litige, il peut tout aussi bien conseiller les particuliers que les professionnels. Il doit évidemment avoir une formation en droit, et être parfaitement à jour sur les dernières législations.

L’immobilier en France

Évidemment, en France, l’immobilier parisien se détache du reste du pays. En effet, la capitale a la réputation d’avoir des loyers et des biens en vente à des prix très élevés, même par rapport aux autres grandes villes de France. Par exemple, le prix du mètre carré à Paris est à plus de 9 400 euros, tandis qu’il vaut moins de 3 000 euros à Marseille, Strasbourg, Toulouse, Montpellier… Paris se situe donc dans le top 5 des villes les plus chères au monde.

Dernièrement (en 2017), les prix de l’immobilier ont augmenté dans l’hexagone. D’après les agences immobilières, la hausse se situe entre 1,8 % et 3,5 %. Ce n’est pas tout : les différences et disparités ont également augmenté, entre les grandes villes et le reste du territoire.

Cependant, cette année-là a également vu une hausse des transactions importante. Les faibles taux de crédits ont permis une forte augmentation des ventes de logements en 2017. Les notaires estiment les ventes à un million de signatures en 2017, ce qui est énorme.